Comprendre les WCAG 2.0

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Contenu non textuel :
Comprendre le CS 1.1.1

1.1.1 Contenu non textuel : tout contenu non textuel présenté à l'utilisateur a un équivalent textuel qui remplit une fonction équivalente sauf dans les situations énumérées ci-dessous. (Niveau A)

  • Composant d'interface ou de saisie : si le contenu non textuel est un composant d'interface ou s'il permet la saisie d'informations par l'utilisateur, alors il a un nom qui décrit sa fonction. (Se référer à la Règle 4.1 pour des exigences supplémentaires à propos des composants d'interfaces utilisateurs ou des contenus qui permettent la saisie d'informations par l'utilisateur.)

  • Média temporel : si le contenu non textuel est un média temporel, alors les équivalents textuels fournissent au moins une identification descriptive du contenu non textuel. (Se référer à la Règle 1.2 pour des exigences supplémentaires concernant les médias temporels.)

  • Test : si le contenu non textuel est un test ou un exercice qui serait invalide s'il était présenté en texte, alors les équivalents textuels fournissent au moins une identification descriptive du contenu non textuel.

  • Contenu sensoriel : si le contenu non textuel vise d'abord à créer une expérience sensorielle spécifique, l'équivalent textuel fournit au moins une identification descriptive de ce contenu non textuel.

  • CAPTCHA : si ce contenu non textuel vise à confirmer que le contenu est consulté par une personne plutôt que par un ordinateur, alors un équivalent textuel est fourni pour identifier et décrire la fonction du contenu non textuel, et des formes alternatives du CAPTCHA sont proposées pour différents types de perception sensorielle afin d'accommoder différents types de limitations fonctionnelles.

  • Décoration, formatage, invisibilité : si le contenu non textuel est purement décoratif, s'il est utilisé seulement pour un formatage visuel ou s'il n'est pas présenté à l'utilisateur, alors il est implémenté de manière à être ignoré par les technologies d'assistance.

Objectif de ce critère de succès

L'objectif de ce critère de succès est de rendre accessible l'information transmise par un contenu non textuel par l'utilisation d'un équivalent textuel. Les équivalents textuels sont un moyen privilégié pour rendre l'information accessible, car ils peuvent être restitués selon n'importe quelle modalité sensorielle (par exemple visuelle, auditive ou tactile) pour répondre aux besoins de l'utilisateur. Fournir des équivalents textuels permet de présenter l'information de façons variées pour une diversité d'agents utilisateurs. Par exemple, une personne qui ne peut pas voir une image peut obtenir que l'équivalent textuel soit lu à haute voix par une synthèse vocale. Une personne qui ne peut entendre un fichier audio peut avoir l'équivalent textuel présenté de telle sorte qu'il ou elle peut le lire. À l'avenir, les équivalents textuels vont aussi permettre de traduire plus facilement l'information en langue des signes ou dans une forme plus simple de la même langue.

Note à propos des CAPTCHA

Les CAPTCHA (en français, test public de Turing entièrement automatique ayant pour but de distinguer les humains des ordinateurs), constituent un sujet controversé dans la communauté de l'accessibilité. Comme décrit dans le document L'inaccessibilité des CAPTCHA (en anglais), intrinsèquement, les CAPTCHA poussent les limites des capacités humaines dans une tentative de vaincre les processus automatisés. Chaque type de CAPTCHA sera insoluble par les utilisateurs ayant certaines limitations. Quoi qu'il en soit, ils sont largement utilisés, et le groupe de travail sur les Règles pour l'accessibilité des contenus Web croit que, si les CAPTCHA étaient interdits purement et simplement, des sites Web pourraient choisir de ne pas se conformer aux WCAG plutôt que d'abandonner les CAPTCHA. Cela créerait des barrières pour un plus grand nombre d'utilisateurs ayant des limitations. Pour cette raison, le groupe de travail a choisi de structurer les exigences à propos des CAPTCHA de façon à répondre aux besoins de la plupart des personnes ayant des limitations et à mériter considération en vue d'une adoption par les sites Web. Exiger deux formes différentes de CAPTCHA dans un même site assure que la plupart des personnes ayant des limitations trouveront une forme qu'ils seront en mesure d'utiliser.

Parce que certains utilisateurs ayant des limitations seront encore incapables d'accéder aux sites qui satisfont aux exigences minimales, le groupe de travail donne des recommandations pour aller plus loin. Les organisations qui veulent se conformer aux WCAG devraient être conscientes de l'importance de ce sujet et devraient aller aussi loin que possible au-delà des exigences minimales. Les étapes supplémentaires recommandées sont :

Informations supplémentaires

Le contenu non textuel peut prendre plusieurs formes et ce critère de succès précise comment chacune de ces formes sera traitée.

Pour un contenu non textuel qui n'est pas couvert par l'une des situations listées ci-dessous, comme des graphiques, des diagrammes, des enregistrements audio et des animations, les équivalents textuels peuvent rendre disponible la même information sous une forme qui peut être restituée par n'importe quelle modalité (par exemple visuelle, auditive ou tactile). Selon les besoins, des équivalents textuels brefs ou longs peuvent être utilisés pour transmettre l'information du contenu non textuel. Notez qu'un contenu seulement audio pré-enregistré et un contenu seulement vidéo pré-enregistré sont traités ici. Les fichiers seulement audio en direct et seulement vidéo en direct sont traités plus loin (au troisième paragraphe suivant celui-ci).

Pour un contenu non textuel qui est un composant d'interface ou de saisie, comme des images utilisées pour un bouton soumettre, des images à zones cliquables ou des animations complexes, un nom est fourni pour décrire la fonction du contenu non textuel de façon à ce que l'utilisateur sache ce qu'est ce contenu non textuel et pourquoi il est là.

Un contenu non textuel qui est un média temporel est rendu accessible par 1.2. Toutefois, il est important que les utilisateurs sachent de quoi il s'agit quand ils rencontrent ce contenu sur une page afin de savoir quelle action effectuer, s'il y a lieu, par rapport à celui-ci. Un équivalent textuel qui décrit le média temporel ou donne son titre est alors fourni.

Pour un contenu seulement audio ou seulement vidéo en direct, il peut être plus difficile de fournir un équivalent textuel qui donne une information équivalente à un contenu seulement audio ou seulement vidéo en direct. Pour ces types de contenu non textuel, les équivalents textuels fournissent une identification descriptive.

Dans certains cas, un test ou un exercice doit être partiellement ou entièrement présenté dans un format non textuel. L'information auditive ou visuelle alors donnée ne peut pas être transformée en texte parce que le test ou l'exercice doit être réalisé selon cette modalité sensorielle. Par exemple un test d'audition serait invalide si un équivalent textuel était fourni. De même, un exercice sur le développement d'habiletés visuelles perdrait tout son sens sous forme de texte, et un test d'épellation avec un équivalent textuel ne serait pas très efficace. Dans ces cas, des équivalents textuels devraient être fournis pour décrire la fonction du contenu non textuel ; bien sûr, l'équivalent textuel ne donnera pas la même information nécessaire à la réussite du test.

Un contenu vise parfois à créer une expérience sensorielle spécifique que des mots ne peuvent entièrement saisir. Parmi les exemples, mentionnons l'exécution d'une symphonie, des œuvres d'art visuel, etc. Pour de tels contenus, les équivalents textuels identifient le contenu non textuel avec une étiquette descriptive et, lorsque possible, un texte descriptif supplémentaire. Si la raison de l'inclusion de ce contenu dans la page est connue et peut être décrite, il est utile d'inclure cette information.

Des exercices non textuels sont parfois utilisés pour prouver que vous êtes humain. Un dispositif appelé CAPTCHA est utilisé pour éviter de donner accès à un site aux robots de pourriels et aux autres logiciels. Cela implique généralement une tâche visuelle ou auditive qui dépasse les capacités actuelles des robots. Fournir un équivalent textuel de ces tâches les rendrait toutefois exécutables par les robots et contredirait donc leur fonction. Dans un tel cas, l'équivalent textuel pourrait décrire la fonction du CAPTCHA et des formes alternatives seraient proposées pour différents types de perception sensorielle afin d'accommoder différents types de limitations fonctionnelles.

Certains contenus non textuels sont vraiment conçus dans le but de ne pas être vus ou compris par l'utilisateur. Des images transparentes utilisées pour placer du texte sur une page ; une image invisible qui est utilisée pour compiler des statistiques d'utilisation ; une spirale dans un coin qui n'est porteuse d'aucune information mais remplit simplement un espace vide pour créer un effet esthétique constituent autant d'exemples de ce type de contenus. Placer un équivalent textuel sur de tels éléments n'aboutirait qu'à distraire du contenu de la page les personnes utilisant des lecteurs d'écran. Ne pas marquer du tout ce contenu laisse les utilisateurs perplexes par rapport à ce qu'est ce contenu non textuel et à l'information qu'ils ont manquée (même si, en réalité, ils n'ont rien manqué). Ce type de contenu non textuel est donc marqué ou implémenté de façon à être ignoré par les technologies d'assistance (TA) sans que rien ne soit présenté à l'utilisateur.

Avantages spécifiques du critère de succès 1.1.1 :

  • Ce critère de succès aide les personnes qui ont de la difficulté à percevoir le contenu visuel. Les technologies d'assistance peuvent lire le texte à haute voix, le présenter visuellement ou le convertir en braille.

  • Les équivalents textuels peuvent aider certaines personnes ayant de la difficulté à comprendre la signification d'une photo, d'un dessin ou d'autres images (par exemple des dessins linéaires, des graphismes, des peintures, des représentations en trois dimensions), des graphiques, des diagrammes, des animations, etc.

  • Les personnes sourdes, malentendantes ou qui ont de la difficulté à comprendre l'information audio pour quelque raison peuvent lire la présentation textuelle. Par ailleurs, les recherches se poursuivent concernant la traduction automatique du texte en langue des signes.

  • Les personnes sourdes-aveugles peuvent lire le texte en braille.

  • De plus, les équivalents textuels donnent la possibilité de rechercher le contenu non textuel et de réutiliser ce contenu de diverses façons.

Exemples pour le critère de succès 1.1.1

  1. Un graphique

    Un graphique à barres compare combien d'accessoires ont été vendus en juin, juillet et août. La description brève dit : « Figure un - Ventes de juin, juillet et août. » La longue description précise le type de graphique, donne un résumé général des données, des tendances et des implications qui donne une information comparable à celle qui est disponible à partir du graphique. Et, lorsque cela est possible et pratique, les données réelles sont présentées dans un tableau.

  2. L'enregistrement audio d'un discours

    Le lien vers un clip audio dit : « Le président s'adresse à l'assemblée. » Un lien vers une transcription textuelle est placé immédiatement après le lien vers le clip audio.

  3. Une animation qui illustre le fonctionnement d'un moteur de voiture

    Une animation montre comment fonctionne le moteur d'une voiture. Il n'y a pas de piste audio et l'animation fait partie d'un tutoriel qui décrit le fonctionnement d'un moteur. Étant donné que le texte du tutoriel donne déjà une explication complète, l'image est un équivalent pour le texte et l'équivalent textuel inclut seulement une brève description de l'animation et réfère au texte du tutoriel pour plus d'information.

  4. Une webcaméra de circulation

    Un site Web permet aux utilisateurs de choisir parmi une variété de webcaméras situées à travers une ville importante. Une fois qu'une caméra est choisie, l'image est mise à jour toutes les deux minutes. Un court équivalent textuel identifie la webcaméra comme : « Webcaméra de circulation. » Le site offre aussi un tableau des temps de déplacement pour chacune des routes couvertes par la webcaméra. Le tableau est aussi mis à jour toutes les deux minutes.

  5. Une photo d'un événement historique dans un article des nouvelles

    Une photo de deux leaders mondiaux se donnant la main accompagne un article des nouvelles à propos d'une réunion internationale au sommet. L'équivalent textuel dit : « Le président X du pays X serre la main au premier ministre Y du pays Y. »

  6. Une photo d'un événement historique dans un contenu discutant des relations diplomatiques

    La même image est utilisée dans un contexte différent visant à expliquer les nuances dans les rencontres diplomatiques. L'image du président serrant la main au premier ministre apparaît sur un site Web qui discute de la complexité des relations diplomatiques. Le premier équivalent textuel se lit : « Le président X du pays X serre la main au premier ministre Y du pays Y, le 2 janvier 2009. » Un équivalent textuel supplémentaire décrit la pièce où se tiennent les leaders ainsi que les expressions de leurs visages et nomme les autres personnes présentes dans la pièce. La description supplémentaire peut être incluse sur la même page que la photo ou dans un fichier distinct associé à l'image par un lien ou par un autre mécanisme standard de programmation.

  7. Un enregistrement audio d'une conférence de presse

    Une page Web comporte un lien vers l'enregistrement audio d'une conférence de presse. Le libellé du lien identifie l'enregistrement audio. La page offre aussi un lien vers une transcription textuelle de la conférence de presse. La transcription inclut le verbatim de tout ce que disent les intervenants. Elle identifie la personne qui parle et note aussi tout bruit significatif qui fait partie de l'enregistrement comme les applaudissements, les rires, les questions du public et ainsi de suite.

  8. Une application d'apprentissage virtuel

    Une application d'apprentissage virtuel (e-learning) utilise des effets sonores pour indiquer si les réponses sont correctes ou non. Le carillon indique que la réponse est correcte alors que le bip indique que la réponse est incorrecte. Une description textuelle est aussi donnée pour que les personnes qui ne peuvent entendre ou comprendre le son puissent comprendre si la réponse est correcte ou incorrecte.

  9. Une vignette lien

    Une vignette de la une d'un journal est utilisée comme lien vers la page d'accueil du « Smallville Times ». L'équivalent textuel dit : « Smallville Times ».

  10. La même image utilisée sur différents sites

    Différents équivalents pour une image de la terre : une image de la terre utilisée sur un site de voyage comme lien vers la section sur les voyages internationaux comporte l'équivalent textuel suivant : « Voyages internationaux ». La même image est utilisée dans le site Web d'une université avec l'équivalent textuel : « Campus internationaux ».

  11. Une image à zones cliquables

    L'image du plan de l'étage d'un édifice est interactive afin de permettre à l'utilisateur de sélectionner une pièce particulière et de se diriger vers une page donnant de l'information à propos de cette pièce. Le bref équivalent textuel décrit l'image et sa fonction interactive : « Plan de l'étage de l'édifice. Sélectionner une pièce pour plus d'information. »

Ressources liées

Les ressources sont présentées dans un but d'information seulement, il ne s'agit pas d'une approbation.

Techniques et échecs pour le critère de succès 1.1.1 - Contenu non textuel

Chaque élément numéroté dans cette section représente une technique ou une combinaison de techniques que le groupe de travail des WCAG considère comme suffisante pour satisfaire à ce critère de succès. Les techniques énumérées satisfont le critère de succès seulement si toutes les exigences de conformité aux WCAG 2.0 ont été appliquées.

Techniques suffisantes

Consignes : choisissez parmi les situations suivantes celle qui correspond à votre contenu. Chaque situation comprend des techniques ou des combinaisons de techniques qui sont connues et documentées comme suffisantes par rapport à cette situation.

Situation A : si une courte description peut remplir la même fonction et présenter la même information que le contenu non textuel :

  1. G94 : Fournir un court équivalent textuel pour un contenu non textuel qui a la même fonction et présente la même information que le contenu non textuel (en anglais) en utilisant une technique pour un bref équivalent textuel listée ci-dessous

Situation B : si une description courte ne peut pas remplir la même fonction et présenter la même information que le contenu non textuel (par exemple un graphique ou un diagramme) :

  1. G95 : Fournir un court équivalent textuel qui donne une brève description du contenu non textuel (en anglais) en utilisant une technique pour un bref équivalent textuel listée ci-dessous ET l'une des techniques suivantes pour une longue description :

Situation C : si un contenu non textuel est un composant d'interface ou s'il permet la saisie d'informations par l'utilisateur :

  1. G82 : Fournir un équivalent textuel qui identifie la fonction du contenu non textuel (en anglais) en utilisant une technique pour un bref équivalent textuel listée ci-dessous

  2. H44 : Utiliser l'élément label pour associer les étiquettes avec les champs de formulaire (en anglais) (HTML)

  3. H65 : Utiliser l'attribut title pour identifier un champ de formulaire quand l'élément label ne peut pas être utilisé (en anglais) (HTML)

  4. FLASH32 : Utiliser l'étiquetage automatique pour associer les étiquettes textuelles aux éléments de formulaire. (en anglais) (Flash)

  5. FLASH29 : Définir la propriété label pour les éléments de formulaire (en anglais) (Flash)

  6. FLASH25 : Donner une étiquette à un élément de formulaire en spécifiant sa propriété name (en anglais) (Flash)

  7. FLASH30 : Préciser la propriété name pour les boutons images (en anglais) (Flash)

  8. FLASH27 : Fournir des étiquettes de boutons qui en décrivent la fonction (en anglais) (Flash)

  9. FLASH6 : Créer des zones interactives accessibles en utilisant des boutons invisibles (en anglais) (Flash)

Situation D : si le contenu non textuel est un média temporel (incluant un contenu en direct seulement vidéo ou seulement audio) ; un test ou un exercice qui serait invalide s'il était présenté en texte ou un contenu qui vise d'abord à créer une expérience sensorielle spécifique :

  1. Fournir une étiquette descriptive en utilisant une technique pour un bref équivalent textuel listée ci-dessous

  2. G68 : Fournir une étiquette descriptive pour décrire la fonction d'un contenu en direct seulement audio et seulement vidéo (en anglais) en utilisant une technique pour un bref équivalent textuel listée ci-dessous

  3. G100 : Fournir le nom reconnu ou un nom descriptif pour un contenu non textuel (en anglais) en utilisant une technique pour un bref équivalent textuel listée ci-dessous

Situation E : si le contenu non textuel est un CAPTCHA :

  1. G143 : Fournir un équivalent textuel qui décrit la fonction du CAPTCHA (en anglais) ET G144 : S'assurer que la page Web contient un autre CAPTCHA remplissant la même fonction et utilisant une modalité différente (en anglais)

Situation F : si le contenu non textuel devait être ignoré par les technologies d'assistance :

  1. Implémenter ou marquer le contenu non textuel de façon à ce qu'il soit ignoré par les technologies d'assistance en utilisant l'une des techniques spécifiques à une technologie parmi celles listées ci-dessous

Techniques pour un bref équivalent textuel à utiliser dans les techniques suffisantes ci-dessus

  1. H36 : Utiliser un attribut alt sur une image utilisée comme bouton soumettre (en anglais) (HTML)

  2. H2 : Combiner en un même lien une image et un intitulé de lien pour la même ressource (en anglais) (HTML)

  3. H37 : Utiliser l'attribut alt sur l'élément img (en anglais) (HTML)

  4. H35 : Fournir un équivalent textuel pour l'élément applet (en anglais) (HTML)

  5. H53 : Utiliser le corps de l'élément object (en anglais) (HTML)

  6. H24 : Fournir un équivalent textuel pour l'élément area d'une image à zones cliquables (en anglais) (HTML)

  7. H86 : Fournir un équivalent textuel pour l'art ASCII, les émoticônes et le leetspeak (en anglais) (HTML)

  8. FLASH28 : Fournir un équivalent textuel pour l'art ASCII, les émoticones et le leetspeak dans Flash (en anglais) (Flash)

  9. H30 : Fournir un intitulé de lien qui décrit la fonction du lien pour un élément anchor (en anglais) (HTML)

  10. G196 : Utiliser un équivalent textuel sur un item d'un groupe d'images pour décrire l'ensemble des items du groupe (en anglais)

  11. FLASH1 : Définir la propriété name pour un objet non textuel (en anglais) (Flash)

Techniques pour un long équivalent textuel à utiliser dans les techniques suffisantes ci-dessus

  1. H45 : Utiliser longdesc (en anglais) (HTML)

  2. H53 : Utiliser le corps de l'élément object (en anglais) (HTML)

  3. FLASH2 : Définir la propriété description pour un objet non textuel dans Flash. (en anglais) (Flash)

  4. FLASH11 : Fournir une description textuelle plus longue pour un objet (en anglais) (Flash)

Techniques (recommandées) supplémentaires pour 1.1.1

Bien qu'elles ne soient pas nécessaires à la conformité, les supplémentaires suivantes devraient être envisagées afin de rendre le contenu plus accessible. Toutes ces techniques ne peuvent pas être utilisées ou ne seraient pas efficaces dans toutes les situations.

Techniques générales (recommandées) pour un contenu non textuel informatif

  • Identifier un contenu non textuel informatif (lien à venir)

  • Garder brèves les descriptions courtes (lien à venir)

  • Décrire les images qui comportent du texte (lien à venir)

  • Fournir une description plus longue d'un contenu non textuel lorsque seule une étiquette descriptive est exigée, en utilisant une technique spécifique à une technologie (pour une technologie compatible avec l'accessibilité) pour une longue description ; techniques listées ci-dessus (lien à venir)

  • Fournir différentes tailles pour un contenu non textuel lorsqu'il ne peut avoir une version équivalente accessible (lien à venir)

  • Utiliser des scripts côté serveur pour modifier la taille des textes sous forme d'images (lien à venir)

Techniques générales (recommandées) pour un contenu non textuel en direct

  • Lier à de l'information textuelle qui donne une information comparable (par exemple pour une webcaméra de circulation, une municipalité fournit un lien vers un rapport textuel sur la circulation.) (lien à venir)

Techniques générales pour abaisser la barrière que constituent les CAPTCHA

  • Fournir plus de deux modalités de CAPTCHA (lien à venir)

  • Donner accès à un représentant du service à la clientèle qui peut passer outre au CAPTCHA (lien à venir)

  • Ne pas recourir au CAPTCHA pour les utilisateurs autorisés (lien à venir)

Techniques HTML (recommandées)

Techniques CSS (recommandées)

Techniques ARIA (recommandées)

  • Utiliser le rôle ARIA presentation pour indiquer les éléments utilisés uniquement à des fins de présentation (lien à venir)

Techniques des métadonnées (recommandées)

  • Utiliser des métadonnées pour associer une transcription textuelle avec une vidéo (lien à venir)

  • Utiliser des métadonnées pour associer une transcription textuelle avec un contenu seulement audio (lien à venir)

    • EXEMPLE : Fournir dans les métadonnées une ou des URI pointant vers une audio-description et une transcription textuelle pour une vidéo.

    • EXEMPLE : Fournir dans les métadonnées une ou des URI pointant vers plusieurs transcriptions textuelles d'un fichier audio (en français, en anglais et en néerlandais).

Échecs fréquents pour le CS 1.1.1

Le groupe de travail des WCAG considère les erreurs fréquentes suivantes comme des échecs du critère de succès 1.1.1.

Mots clés

CAPTCHA

sigle de « Completely Automated Public Turing test to tell Computers and Humans Apart » (test public de Turing entièrement automatique ayant pour but de distinguer les humains des ordinateurs)

Note 1 : les tests de type CAPTCHA demandent souvent à l'utilisateur de taper un texte présenté dans une image ou un extrait audio déformés.

Note 2 : un test de Turing est tout système de tests conçu pour distinguer un humain d'un ordinateur. Il est nommé en l'honneur du célèbre informaticien Alan Turing. Ce terme a été popularisé par les chercheurs de l'Université Carnegie Mellon. [CAPTCHA]

contenu non textuel

tout contenu qui n'est pas une suite de caractères déterminée par un programme informatique ou suite de caractères sans signification dans aucune langue

Note : cela inclut l'art ASCII (qui est un dessin à base de caractères), les émoticônes, l'écriture « leetspeak » (qui utilise la substitution de caractères) et les images représentant du texte.

équivalent textuel

Texte associé par programmation à un contenu non textuel ou dont il est fait mention depuis un texte associé par programmation à un contenu non textuel. Un texte associé par programmation est un texte dont l'emplacement peut être déterminé par programmation depuis le contenu non textuel.

Exemple : l'image d'un graphique est décrite textuellement dans le paragraphe suivant le graphique. Le bref équivalent textuel du graphique indique que la description suit celui-ci.

Note : se référer à Comprendre les équivalents textuels pour plus d'informations.

expérience sensorielle spécifique

une expérience sensorielle qui n'est pas purement décorative et dont l'objectif premier n'est pas de transmettre une information importante ou d'accomplir une fonction

Exemple : on compte parmi les exemples un morceau de flûte solo, des œuvres d'art visuel, etc.

nom

texte grâce auquel un logiciel peut identifier pour l'utilisateur un composant du contenu Web

Note 1 : le nom peut être caché et présenté seulement aux technologies d'assistance, alors qu'une étiquette est présentée à tous les utilisateurs. Dans de nombreux cas (mais pas dans tous), l'étiquette et le nom sont identiques.

Note 2 : celui-ci n'a pas de lien avec l'attribut HTML name.

purement décoratif

utilisé seulement dans un but esthétique, ne fournissant aucune information et n'ayant aucune fonctionnalité

Note : un texte est purement décoratif si les mots peuvent être réarrangés ou remplacés sans changer leur raison d'être.

Exemple : la page couverture d'un dictionnaire présente un arrière-plan estompé et constitué de mots choisis au hasard.

technologie d'assistance (tel qu'utilisé dans ce document)

matériel ou logiciel qui agit comme agent utilisateur ou simultanément avec un agent utilisateur usuel afin de fournir des fonctionnalités répondant aux besoins des utilisateurs ayant des limitations fonctionnelles, fonctionnalités qui vont au-delà de celles qui sont offertes par les agents utilisateurs usuels

Note 1 : les fonctionnalités fournies par les technologies d'assistance comprennent des présentations de remplacement (par exemple de la synthèse vocale ou du contenu agrandi), des méthodes de saisie alternatives (par exemple la voix), des mécanismes de navigation ou d'orientation supplémentaires et des transformations de contenu (par exemple pour rendre un tableau plus accessible).

Note 2 : les technologies d'assistance communiquent souvent les données et les messages aux agents utilisateurs usuels en utilisant et en surveillant le fonctionnement d'une API (interface de programmation).

Note 3 : la distinction entre agents utilisateurs usuels et technologies d'assistance n'est pas absolue. Plusieurs agents utilisateurs usuels comportent des fonctions d'assistance aux utilisateurs ayant des limitations fonctionnelles. La principale différence est que ces agents utilisateurs usuels visent un public large et diversifié qui comprend des personnes avec et sans limitations fonctionnelles. Les technologies d'assistance visent des populations plus restreintes d'utilisateurs ayant des limitations fonctionnelles particulières. L'assistance fournie par une technologie d'assistance est plus spécifique et appropriée aux besoins des utilisateurs visés. Un agent utilisateur usuel peut comporter des fonctionnalités importantes pour les technologies d'assistance comme l'extraction du contenu Web à partir d'objets de programmation ou l'analyse syntaxique du balisage par paquets identifiables.

Exemple : les technologies d'assistance qui sont importantes dans le contexte du présent document comprennent les technologies suivantes :

  • les agrandisseurs d'écran et les autres assistants de lecture visuelle qui sont utilisés par les personnes ayant des limitations de la vision, de la perception ou d'accès physique à l'imprimé pour modifier la police de caractères, la taille, l'espacement, la couleur, la synchronisation avec la synthèse vocale, etc. dans le but d'améliorer la lisibilité visuelle du rendu des textes et des images ;

  • les lecteurs d'écran qui sont utilisés par les personnes aveugles pour lire l'information textuelle en synthèse vocale ou en braille ;

  • les logiciels de conversion du texte en parole qui sont utilisés par certaines personnes ayant des limitations cognitives, des limitations du langage et des difficultés d'apprentissage pour convertir le texte en synthèse vocale ;

  • les logiciels de reconnaissance vocale qui peuvent être utilisés par les personnes ayant certaines limitations motrices ;

  • des claviers de remplacement qui sont utilisés par des personnes ayant certaines limitations motrices pour simuler le clavier (y compris des claviers de remplacement qui utilisent des pointeurs de tête, des commutateurs simples, des dispositifs d'aspiration/expiration et d'autres dispositifs spéciaux d'aide à la saisie.) ;

  • des dispositifs de pointage adaptés qui sont utilisés par des personnes ayant certaines limitations motrices pour simuler le pointeur de la souris et l'activation des boutons.

texte

séquence de caractères pouvant être déterminée par un programme informatique et exprimant quelque chose dans une langue donnée