WWW5

Cinquième Conférence Internationale World Wide Web

6-10 mai, Paris, France

Ateliers : Appel à participation


Accès par le Web aux données géographiques et d'observation de la Terre


Objectifs

Cet atelier a pour objectif de mettre en commun l'expérience des développeurs de systèmes de données reposant sur le Web pour les sciences de la Terre et de promouvoir l'interfonctionnement de ces systèmes et des échanges logiciels. Il s'agit également d'offrir sur le Web de meilleurs outils de localisation des ressources en science de la Terre et, plus particulièrement, de permettre une recherche reposant sur la géographie ainsi que d'échanger des informations avec les systèmes de données modernes des sciences de la Terre. Cet atelier est sponsorisé par le groupe de travail WWW du CEOS (Committee on Earth Observation Satellites).

Informations de dernière minute

Les exposés des points de vue, les informations sur les participant et le programme détaillé seront mis à disposition par le président de l'atelier à l'URL suivant :

Historique

Dès les débuts du Web, les instituts de recherche et les fournisseurs de données reccueillies par satellites ont utilisé le Web comme moyen de présentation des données. Les données provenant des satellites sont particulièrement adaptées au Web, car les résultats peuvent quasiment toujours être représentés en images. Les données dérivées, telles que les températures de surface des océans, sont également représentées par des images en couleurs interprétées. Les données en temps réel, par exemple celles des satellites météorologiques, offrent un intérêt immédiat pour une utilisation d'ordre général et ces sites sont très visités.

Le soucis de recherche sur une évolution globale a mis en évidence le besoin de rassembler et de distribuer à l'échelle mondiale des données liées à l'environnement, à la modélisation et à la recherche. Plusieurs programmes internationaux sont en cours de développement afin de satisfaire ce besoin, tels que l'ENRM (Environment and Natural Resources Management) du G7, les programmes UNEP GRID, GCDIS et autres. Ces types d'informations et de données se caractérisent par leur emplacement géographique et leur temps d'acquisition. Elles sont, en cela, similaires aux données reccueilies à distance.

La première génération de serveurs Web consacrés aux sciences de la Terre se caractérisait principalement par des ressources publicitaires et des exemples d'images. Cependant, l'expérience a montré que les systèmes d'informations distribuées devaient fournir l'accès aux informations et aux données. Ainsi, des efforts plus importants sont désormais consacrés à la mise en interface avec le Web des catalogues, inventaires et bases de données. Il existe en général quatre niveaux d'information.

1) Inventaires des centres de données, des chercheurs, des journaux scientifiques et des documents. Nous appelons cela un répertoire virtuel de pages jaunes.

2) Archives de métadonnées. Les métadonnées fournissent des informations sur les données. C'est-à-dire qu'elles contiennent suffisamment d'informations spécifiques pour indiquer au chercheur le lieu, le moment, la qualité, les paramètres de mesure et autres attributs concernant un ensemble de données particulier. Cet ensemble peut être commandé de façon autonome. Les métadonnées résident souvent dans les systèmes de catalogues des fournisseurs de données.

3) Accès aux données brutes elles-mêmes. Après avoir localisé un ensemble de données, l'utilisateur peut souhaiter le télécharger. Plusieurs serveurs donnent accès aux données brutes de cette manière. Ces données sont actuellement gratuites. Les implications d'une politique de paiement et de disponibilité des données recoupent les problèmes des services commerciaux sur le Web. Ce type de service est principalement limité par la bande passante des réseaux. De plus, des développements récents permettent aux applications d'accéder à distance aux données par le biais de serveurs http.

4) Services de données en ligne. Ce type de services offre un accès à des applications logicielles qui agissent sur les données du site local et affichent généralement les résultats sous forme graphique par le biais de code html généré "à la volée". Des exemples plus sophistiqués de ces services accédent aux données à distance : l'utilisateur place des données sur son serveur, entre l'URL menant à l'application à distance via l'interface des formules html, puis l'application récupère les données de l'utilisateur, les traite et affiche les résultats sur la page html suivante.

On trouve un certain nombre d'exemples du type 1 et 2, quelques-uns du type 3 et très peu du type 4. Les développements rapides actuels en logiciels, bandes passantes et exigences de recherche vont à l'avenir bouleverser cet équilibre. Cet atelier constitue donc un bref forum pour débattre de ces futurs développements et orientations, de ce que permettent les bandes passantes réseau actuelles et de ce qui sera possible demain grâce au développement de la technologie et de ces bandes passantes.

Organisation de l'atelier

Cet atelier est divisé en trois sessions principales qui reflètent approximativement les développements actuels en matière de services d'observation et de sciences de la Terre.

Comité de l'atelier

Yonsook Enloe, yonsook.enloe@gsfc.nasa.gov, NASA
Clive Best, clive.best@jrc.it, CEO
Zavisa Bjelogrlic, zavisa@roma.intecs.it, ESA/Intecs
R. Suresh, suresh@ulabsgi.gsfc.nasa.gov, NASA/HSTX

Introduction

Etude des systèmes Web existants consacrés aux sciences de la Terre.


Session 1) : Recherche/localisation des ressources (2,5 heures)

Exposé de point de vue : Recherche/localisation des ressources.

Cette session concerne les techniques destinées à faire connaître et à localiser des ressources référencées géographiquement sur Internet. Elle traite également de la manière d'établir une coopération entre des sites et de leur interfonctionnement.
Contact : Clive Best (CEO/JRC) clive.best@jrc.it


Session 2) Passerelles vers des catalogues de données d'observation de la Terre (2,5 heures)